L’acte II du CPF : l’abondement entreprise
Après une première phase réussie, l’application « mon compte formation » devrait recueillir les abondements des employeurs d’ici à l’été. Objectif ? Permettre aux salariés de suivre des formations plus longues, susceptibles de donner un nouvel élan à leur carrière.
Si trois mois après le lancement de l’application, les résultats sont encourageants (environ 136 000 dossiers de formation validés), il ne s’agit que de l’acte I de la réforme. La Caisse des dépôts (CDC) prépare actuellement l’acte II avec la possibilité d’abondements dans le parcours d’achat direct. Pôle emploi pourra alimenter les comptes CPF à partir d’avril puis ce sera, en juin, au tour des entreprises, des collectivités territoriales, de l’Etat, … Dans la foulée, d’autres financeurs pourraient rejoindre le mouvement au 2nd semestre 2020 : OPCO, branches professionnelles, Agefiph, …
Deux possibilités de versement
La CDC travaille sur l’ouverture d’une plateforme destinée aux employeurs qui souhaitent effectuer une dotation en ligne. A partir du portail de déclarations sociales « net-entreprises.fr », ils pourront renseigner les noms et numéros de sécurité sociale des salariés concernés. Deux possibilités de versement des abondements seront proposées : carte bancaire ou virement. Une fois le paiement validé, la CDC se chargera d’alimenter les comptes des salariés et d’informer ces derniers. En parallèle, elle préviendra l’employeur quand la dotation sera effectuée et lui fournira un justificatif de paiement.
Deux possibilités de co-construire les parcours
Avec la loi Avenir professionnel, l’employeur peut, en effet, prévoir un co-investissement. Et ce, de deux manières : de manière individuelle, entre salariés et employeur, à l’occasion de l’entretien professionnel notamment. De manière collective, ensuite, à travers un accord d’entreprise, qui pourra définir la population ou les métiers cibles.